croix de Saint-André (n.f.) ou croix de St-André : accessoire érotique, à visées BDSM, très présent dans les clubs libertins et échangistes. Etymologie (mytho.) : martyr de Saint-André sur la croix.

La croix de Saint-André est un accessoire BDSM très fréquent dans les clubs échangistes. Rares sont les établissements libertins qui n’en possèdent pas une et ce, qu’ils organisent ou non des soirées SM. Ou qu’ils disposent ou non d’une salle dédiée au sadomasochisme. Ce mobilier se présente sous la forme d’une croix en X, le plus souvent en bois. Son nom vient donc de la forme de la croix où fut supplicié André, apôtre et martyr chrétien. On y attache le soumis ou la soumise pour une mise à disposition de type BDSM.

La croix de St-André dans les clubs libertins

Il en est de la croix de St-André comme de la table de gynéco. C’est un des mobiliers les plus fréquents en club libertin. Mais un mobilier que personne, ou presque, n’utilise jamais. Et pourtant indispensable…

Dans un premier cas de figure, la croix est disposée dans un con-câlin classique, ou dans un couloir du club, et rares sont les libertins et libertines qui s’en servent. Tout au plus s’y amuse t-on un peu, « juste pour voir ». Il s’agit donc d’une décoration.

Dans un second cas de figure, le club ou le sauna libertin dispose d’une salle dédiée aux pratiques SM. Mais là encore, la croix de Saint-André fait figure de décoration. Quelques jeux érotiques y sont parfois organisés, dans le meilleur des cas. On retrouve d’autres instruments BDSM dans ce type de pièces, telles que des cages, des systèmes de poulies ou de liens… tout aussi peu utilisés dans un contexte libertin non-BDSM. On trouve dans certains clubs libertins allemands des salles très richement équipées de cette manière.

Saint-André et soirées BDSM

Le troisième cas de figure est celui des clubs libertins et BDSM (très rares en France) et celui des clubs habituellement libertins qui organisent, régulièrement ou non, des soirées SM et fétichistes. Là, la croix de Saint-André a toute son utilité.

Les rares fois où cet accessoire est utilisé en dehors d’un contexte explicitement sadomasochiste est sans doute pendant certains gangbangs, quand la libertine se veut et s’assume comme soumise à ses nombreux partenaires.