mélangisme (n.m) : pratique libertine et sexuelle consistant à s’échanger les partenaires entre deux couples, sans s’autoriser la pénétration.

C’est sans doute l’un des tout premiers termes étranges que vous rencontrerez en faisant votre entrée dans le monde du libertinage, surtout si vous êtes en couple. Le mélangisme est, en quelque sorte, un descendant de l’échangisme. La différence ? Les couples mélangistes ne s’autorisent pas la pénétration hors couple (à l’exception de la fellation).

Jeux érotiques et mélangisme

Dans le mélangisme, qui se pratique à deux couples comme en partouze, le libertinage se limite à des jeux érotiques, des caresses, des baisers et des rapports buccaux. Pour les couples mélangistes, la pénétration (vaginale ou anale) avec un autre partenaire est prohibée, autant pour monsieur que pour madame.

Il existe parfois un conflit entre les couples échangistes et les couples mélangistes, qui ne se comprennent pas toujours forcément bien. Pour les uns, c’est est un sous-échangisme réservé aux frileux, pour les autres, les échangistes manquent parfois d’imagination.

Cette forme de libertinage permet, sans nul doute, de développer des rapports libertins plus axés sur la sensualité, la tendresse et l’imagination que l’échangisme. Il convient surtout aux couples qui craignent d’être en proie à la jalousie, la pénétration demeurant leur chasse-gardée.

Sexe sans pénétration et IST

Le mélangisme a fait son apparition, en tant qu’échangisme soft, avec la montée des menaces liées aux IST, le sida notamment. Pour beaucoup de couples libertins, la pose de la capote reste une corvée, et le sexe sans pénétration permettrait, selon eux, de limiter les risques de contamination.

Pour autant, il faut rappeler que toutes les pratiques mélangistes ne sont pas absolument « safe » et que le préservatif reste le seul moyen de se protéger des plus graves affections sexuellement transmissibles.

NB : il arrive que des couples aient une autre définition du terme, mais celle d’un échangisme sans pénétration reste, de loin, la plus commune et la plus universellement reconnue. On peut, par ailleurs, avoir des pratiques candaulistes, triolistes et autres, de façon mélangiste, c’est-à-dire en refusant la pénétration hors-couple.