libertiner « à la belge » (loc.) : se rendre dans le milieu libertin et n’avoir des relations sexuelles qu’avec son conjoint habituel. Etym. : à quoi reconnait-on un Belge dans une partouze ?…

Si tout le monde connaît la blague belge, les non-libertins ignorent sans doute que la locution « libertinage à la Belge » est couramment usitée dans le milieu échangiste et mélangiste. Cette pratique consiste à rester au sein du couple lors d’un sortie en club libertin ou en privé.

Il convient de remarquer ici que si l’expression est usitée, elle n’en reste pas moins très impropre, tant les libertins belges sont réputés pour leur ouverture : ce faux libertinage se trouve bien plus fréquemment dans les lieux échangistes français que belges.

Libertiner « à la belge » par dépit

Première raison d’un libertinage de ce type : on n’a pas trouvé chaussure à son pied. Dès lors, deux solutions :
– se morfondre dans un coin
– profiter des installations et de l’ambiance pour faire l’amour (voir aussi exhibition)

Libertiner « à la belge » par…

Mais il se trouve par ailleurs des couples qui se rendent en club échangiste pour y regarder leurs pieds (et leur nombril du même coup) et qui, de ce fait, ne trouve jamais chaussure à leur pied. Dès lors, ceux-ci sont condamnés à libertiner « à la belge ».

Il n’existe à ce jour aucune explication rationnelle satisfaisante à ce type de comportements, pourtant de plus en plus fréquent. De nombreux éthologues du milieu libertin se penchent sur la question.

Variante : libertinage « à la luxembourgeoise »

Il n’existe pas de blague luxembourgeoise. Pourtant, l’expression « libertiner à la Luxembourgeoise » est de plus en plus souvent usitée, progressant au même rythme que la pratique. Il s’agit ici de sortir entre amis libertins (deux couples, trois couples) en club échangiste et de rester entre soi sans se soucier le moins du monde des autres.

Là aussi, les éthologues restent circonspects sur cette forme de socialisation très particulière…