glory-hole (ou gloryhole, n.m., de l’anglais, littéralement « trou de la gloire ») : mur dans lequel sont pratiqués des trous, permettant à un homme d’y glisser sa bite, et à une femme (ou un autre monsieur) de la lui sucer.

Venu du milieu gay et des backrooms, le glory-hole est arrivé dans le milieu hétéro d’abord par le porno, ensuite par le milieu du cruising puis par le milieu libertin. Souvent présent dans les cabines de vidéos X, ce trou dans lequel on introduit la bite permet toutes sortes de jeux, dont la fellation, tout en conservant l’anonymat du sucé et du/de la suceur/suceuse.

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Glory-hole dans le milieu libertin

Il est étonnant de voir à quel point le glory-hole s’est répandu dans les clubs échangistes et les saunas libertins, d’autant plus que, en réalité, il y est très peu utilisé. Pour autant, la plupart des établissements libertins disposent de leurs glory-holes, qui font désormais partie de l’imagerie du libertinage.

Certaines femmes l’utilisent toutefois, parmi lesquelles les amatrices de gangbang et de bukkake. Parfois encore, ces trous sont la seule ouverture d’un coin-câlin vers les parties communes du club et permettent à la fois le voyeurisme et, éventuellement, l’introduction d’un (ou plusieurs) « membre(s) » supplémentaires lors d’une partie carrée, par exemple.

Dans d’autres lieux de cruising

Ce dispositif se retrouve par ailleurs dans de nombreux lieux de cruising libertin, dont les sexshops, les cinémas pornographiques échangistes et de plus en plus de couples le fabriquent de manière ludique (par exemple dans un tissu) à l’occasion de soirées coquines privées.

Il est ainsi tout à fait possible de fabriquer un glory hole avec un simple morceau de tissu tendu depuis le plafond et une paire de ciseaux, lors d’une soirée multicouple par exemple.